Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le traité de Lisbonne est appliqué, … et la France ?

30/11/2009 17:05

Le traité de Lisbonne est appliqué, … et la France ?


 

 

  • Herman Van Rompuy est un homme politique belge flamand né à Etterbeek le 31 octobre 1947.

vanrompuyFlamand flamingant qui s’est beaucoup dépensé pour empêcher les Francophones de la périphérie de Bruxelles de parler français, il est membre du CD&V (Parti démocrate chrétien Flamand) et a été président de la Chambre des Représentants du 12 juillet 2007 au 30 décembre 2008. Il a été appelé par le roi Albert II le 28 décembre 2008 pour former un nouveau gouvernement, en remplacement du gouvernement Leterme démissionnaire depuis le 19 décembre 2008. Il prête serment le 30 décembre 2008 et devient le 48e Premier ministre.

Le 19 novembre 2009, Herman Van Rompuy a été choisi par les 27 chefs d’État et de gouvernement, réunis en conseil de l’Union européenne à Bruxelles pour devenir le premier président permanent du Conseil européen à compter du 1er janvier 2010.

Herman Van Rompuy représente l’aile conservatrice du parti au sein du CD&V.

Fils du professeur d’économie Vic Van Rompuy, Herman Van Rompuy a achevé ses études secondaires au collège Sint-Jan-Berchmans de Bruxelles (humanités gréco-latines) en 1965. Bachelier (1968) en philosophie, il est licencié avec grande distinction en sciences économiques de la Katholieke Universiteit Leuven en 1971. Il y obtient également le diplôme de docteur en sciences économiques.

Il participe, à plusieurs reprises, à la formation du gouvernement fédéral belge. La carrière ministérielle de Herman Van Rompuy s’interrompt suite à la lourde défaite électorale de son parti en juin 1999.

Non à la Turquie. Van Rompuy est perçu comme un opposant à l’adhésion de la Turquie à l’Europe. En 2004, il a déclaré : »La Turquie ne fait pas partie et ne fera jamais partie de l’Europe. Une extension de l’Europe à la Turquie ne peut pas être considéré comme une des simples récentes extensions de l’Europe. », ajoutant : « Les valeurs universellement partagées de nos jours en Europe, qui sont les valeurs fondamentales de la Chrétienté, perdraient de leur force avec l’entrée d’un grand pays islamique comme la Turquie. »

Le 12 juillet 2007, il est élu président de la Chambre des Représentants.

Premier ministre. Le 17 juillet 2009, suite à la mise en place des nouveaux gouvernements dans les entités fédérées et au départ de Karel De Gucht à la Commission européenne, Herman Van Rompuy doit effectuer un important remaniement ministériel. Fin 2009, il est aperçu dans une réunion du Groupe Bilderberg[1]

 

  • « Mme Ashton devra prendre ses fonctions avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne (qui crée la fonction), le 1er décembre« , a déclaré la porte-parole de l’exécutif européen lors d’une conférence de presse.

h_9_ill_1269623_8d0b_ashton2 Jamais élue, ni ministre, la Britannique est actuellement commissaire européenne au Commerce.

Le poste de Haut représentant aux affaires étrangères de l’UE, dont elle va hériter, lui vaudra d’être en même temps vice-présidente de la Commission européenne. Elle sera ainsi la première membre de l’exécutif européen à entrer en fonction car la composition du reste de l’équipe n’est pas encore finalisée.

L’ensemble de la future Commission européenne ne devrait prendre ses fonctions que début 2010. Tous ses membres, y compris Mme Ashton, devront être confirmés par un vote du Parlement européen, après auditions individuelles. Ces auditions pourraient n’être organisées qu’en janvier seulement.

La baronne Catherine Ashton fera donc exception puisqu’elle débutera avant son audition. 

  •  Les organisations

Le président du Conseil européen (Salaire 29.504,29 euros par mois) n’aura à sa disposition qu’un cabinet de 22 personnes, secrétaires inclus, contre 33 pour le président de la Commission et 37 pour celui du Parlement européen. Son budget de fonctionnement sera de 25 millions d’euros en 2010, dont 12 millions pour la seule organisation des réunions des chefs d’Etat et de gouvernement.

 La ministre européenne des affaires étrangères (Salaire 22.122,10 euros par mois) siègera, elle, juste en face, dans le bâtiment Charlemagne. Elle aura à sa disposition, outre les fonctionnaires de la Commission travaillant sur les questions extérieures (développement, commerce), un « service diplomatique commun » qui sera composé de fonctionnaires rattachés pour l’instant à la direction générale des relations extérieures de la Commission (2000 personnes) et au service équivalent du Conseil des ministres (800). Les Etats membres détacheront à Bruxelles quelques 2200 diplomates nationaux. Soit en tout 5000 personnes.

  • Et la diplomatie française ?

Existera-t-elle encore demain ? Allons-nous tourner définitivement la page historique de la politique d’indépendance du général de Gaulle ?

Au Sénat,  Jean-Pierre Chevènement saisit l’occasion de dire ce qu’il pense.

 


[1] Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et informel d’environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d’influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. Les participants sont essentiellement américains ou européens ultralibéraux.






Vaccination : il faut plus de moyens !

30/11/2009 14:44

Vaccination : il faut plus de moyens !


COMMUNIQUE DE PRESSE
Vaccination contre le H1N1 : il faut passer d’urgence à la vitesse supérieure !
Alors que le virus H1N1 se propage et commence même une première mutation, le dispositif de vaccination mis en place par les autorités ne peut pas répondre aux besoins de nos concitoyens.
J’ai pu constater dans ma circonscription les difficultés qu’entraîne ce dispositif : lenteur dans la convocation des publics vulnérables (en particulier les enfants), engorgement des centres de vaccination à cause de la mauvaise organisation des rendez-vous, insuffisance quantitative des personnels,… A ce rythme, il faudrait pas moins de 80 semaines pour que le centre de Montgeron (chargé des communes de Montgeron, Boussy-Saint-Antoine, Brunoy, Epinay sous Sénart, Quincy sous Sénart, Varennes-Jarcy et Yerres) vaccine l’ensemble du bassin de population concerné, soit un peu plus de 80 000 personnes !
C’est pourquoi, en relation avec la préfecture de l’Essonne, la commune d’Yerres dont je suis Maire va ouvrir un centre de vaccination expérimental prioritairement réservé aux élèves des écoles élémentaires et à leur famille, avec un système de rendez-vous sur numéro vert qui permettra une prise en charge dans l’heure suivant l’arrivée, sans qu’il soit besoin d’avoir reçu au préalable une convocation de la CNAM. Mais encore faudra-t-il que les services de l’Etat, conformément à l’accord passé avec la commune, fournissent les vaccins et mettent à disposition les personnels de santé nécessaires…
Les initiatives locales de ce type seront certes de nature à améliorer les choses rapidement. Mais cela ne suffira pas pour autant. Il n’y a qu’une seule solution, l’intervention massive des médecins de ville. De deux choses l’une : soit l’Etat les réquisitionne pour qu’ils interviennent dans les centres de vaccination, soit il les autorise à administrer eux-mêmes les vaccinations dans leur cabinet.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





Le livre noir du libéralisme

26/11/2009 16:31

Le livre noir du libéralisme


Le livre noir du libéralisme
crise boursière, chômage, précarité, sécurité sociale, retraites, éducation, salaires...
 

De Pierre Larrouturou, préface de Michel Rocard, postface d’Emmanuel Todd

Edition du Rocher, Monaco

Collection : Documents

Parution : Octobre 2007

ISBN : 978-2-268-06391-1

EAN : 9782268063911

382 pages

Présentation de l’éditeur

Non seulement le libéralisme n’est pas la panacée, mais il peut, assez vite, nous mener à la catastrophe. " La crise des années 30 est devant nous ", affirment certains économistes. Qu’en est-il pour la France  ?

Sur le chômage et les retraites, l’auteur dénonce les mensonges du bilan affiché par l’UMP. De façon très argumentée, il démasque les impasses et les dangers de la stratégie économique de Nicolas Sarkozy. Construire une alternative. Loin des idées répandues par la droite, Larrouturou met en évidence les performances françaises en termes de compétitivité et dessine un nouveau contrat social. Car, si le système économique mondial menace de s’effondrer, il y a urgence à construire une alternative.

Si la gauche ne le fait pas, n’est-elle pas complice du système ? Qu’est-ce qui bloque ? Pierre Larrouturou est rentré au PS après le 21 avril 2002. Ce qu’il raconte sur le fonctionnement réel de la rue de Solférino ne fera pas plaisir à tout le monde... Là aussi, l’analyse est sans tabou et pourrait conduire au pessimisme. Mais Larrouturou ne se contente pas de critiquer : il propose des solutions et un véritable plan d’action. 






Grand Paris, un projet mal construit.

26/11/2009 15:42

Grand Paris, un projet mal construit.


http://blog.nicolasdupontaignan.fr/index.php/post/2009/11/26/Grand-Paris%2C-un-projet-mal-construit.




Le "Grand Paris" oui, le "Grand Gâchis" non !

25/11/2009 22:04

Le


Débat parlementaire sur la loi « Grand Paris »
Mercredi 25 novembre 2009
Intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN
Mes Chers Collègues,
J’ai écouté avec beaucoup d’attention les débats d’hier et j’ai pu constater un véritable dialogue de sourd, alors même que cette ambition du Grand Paris aurait pu nous réunir.
Je devrais d’ailleurs dire « devrait impérativement nous réunir », car comment imaginer qu’un projet de 20 milliards d’euros s’étalant sur 20 ans puisse raisonnablement être mis en œuvre par un Etat en grande difficulté budgétaire sans le soutien de la population, des municipalités et des parlementaires.
Je crois tout d’abord comme vous, Monsieur le Ministre, qu’il y a urgence à agir et je me suis réjoui de voir le Président de la République prendre à bras le corps ce dossier.
Nous débattons aujourd’hui d’un sujet essentiel pour l’avenir du pays et qui aura un impact direct sur la vie quotidienne de plus de 11 millions de Français : le Grand Paris, qui vise à façonner la physionomie de la région-capitale au XXIème siècle.
En effet, comment ne pas voir que la région parisienne, l’une des 4 métropoles mondiales, vivait depuis trop longtemps sur les acquis du grand aménageur Paul Delouvrier, acquis qui se sont peu à peu essoufflés, laissant à la place de multiples dérives :
- dérive du déséquilibre croissant entre l’habitat et l’emploi ;
- dérive de la saturation des infrastructures de transports ;
- dérive de l’urbanisation en tache d’huile dépassant même les limites de l’Ile-de-France pour s’étendre au reste du Bassin parisien ;
- dérive des inégalités de plus en plus criantes.
Pourquoi ces dérives : tout simplement parce que l’Etat a oublié de jouer son rôle en Ile-de-France. Sous-investissement dans les transports en commun, séparation de RFF et de la SNCF, dictature des Verts bloquant tout projet routier, implantation anarchique des zones d’activités et de bureaux,…
Les collectivités locales ont fait ce qu’elles pouvaient mais leur dispersion, l’absence de réelle coordination entre la Région, les départements et les communes, expliquent le retard dans la mise en œuvre des projets du STIF.
A cet égard, je regrette qu’à la gauche de cet hémicycle on reproche au Grand Paris de manquer d’ambition tout en s’indignant du retour de l’Etat. Or, l’un ne va pas sans l’autre.
Pour autant, le retour de l’Etat ne constitue pas en soi une politique. Surtout que les temps ont changé et que les collectivités ont pris des responsabilités. L’articulation entre une nécessaire ambition nationale et une non moins incontournable mobilisation au niveau local pour la mise en œuvre du « Grand Paris », passe par un projet pertinent, cohérent, répondant vraiment aux besoins des habitants.
Ce n’est malheureusement pas le cas et c’est pourquoi ce Grand Paris, s’il survit, risque de se transformer en Grand gâchis, ce pour trois raisons fondamentales.
Tout d’abord votre Grand Paris n’est pas à la bonne échelle, celle du territoire francilien. Déjà dans les années 60 Paul Delouvrier avait compris que pour « remettre de l’ordre » selon le célèbre mot du Général de Gaulle, il fallait structurer le territoire et prévenir la tache d’huile. Ce qui fut fait avec les villes nouvelles.
Et vous, plus de 40 ans après, vous vous refermez sur la petite couronne en oubliant les 5 millions d’habitants qui vivent en grande couronne (45% de la population, 60% du kilométrage total parcouru), ceux qui ont la vie la plus pénible.
Vous auriez même pu aller plus loin (comme d’ailleurs l’a fait le Président de la République en évoquant le Havre comme port de Paris) en concevant votre projet à l’échelle du bassin parisien.
Il existe toute une ceinture de villes moyennes ou grandes à une heure de Paris ou moins : Auxerre, Rouen, Chartres, Orléans, Reims, Troyes, Beauvais, etc. Ces villes pourraient servir de points d’appui dans l’aménagement du territoire francilien. Comment ne pas voir le formidable potentiel d’aménagement équilibré, à échelle humaine, qu’elles représentent pour l’Ile-de-France ? Il est en effet impératif d’éviter une hypertrophie de la métropole parisienne, trop peuplée, congestionnée et polluée.
Pourquoi en effet concentrer toujours plus d’habitants au cœur de l’agglomération. Les villes-monde de demain, celles qui seront attractives, seront celles où la qualité de vie est réellement préservée.
La deuxième faille de votre projet est votre refus d’aller aux causes des difficultés de transports. En vous focalisant uniquement sur le métro automatique, vous oubliez l’essentiel : les déséquilibres entre l’habitat et l’emploi.
Laisser ainsi ajouter 450 000 m² de bureaux supplémentaires à la Défense est une pure folie. Aucun système de transport aussi coûteux soit-il ne supportera cette fuite en avant, surtout quand on sait que le prix des logements à Paris et en petite couronne interdit à celles et à ceux qui y travaillent d’y habiter aussi.
Alors oui, votre première priorité devrait être le rééquilibrage habitat / emploi. C’est pourquoi, à défaut de rétablir rétablir l’agrément comme par le passé, pourrait-on au moins augmenter la taxe sur les bureaux, en fonction du degré de densité des emplois dans les communes.
Il faudrait aussi favoriser l’émergence de parcs d’affaires, de bureaux, d’ateliers, autour des pôles situés dans les départements les moins dotés, où le taux d’emploi est faible et les déplacements considérables. Ce que vous imaginez d’ailleurs pour Saclay, pourquoi ne pas l’étendre à la Seine-et-Marne en créant un nouveau quartier d’affaires, au Val-de-Marne / Essonne en transférant les activités de congrès et salons de la porte de Versailles à Orly, à la Picardie avec la construction d’un 3ème aéroport international couplé à celui de Roissy, etc. ?
Dans cette hypothèse, il va de soi que le métro automatique perdrait de son intérêt. C’est ma troisième et dernière critique au projet de « Grand Paris ». En l’état des difficultés et des enjeux auxquels est confrontée la région-capitale, le « grand huit » est une absurdité financière aux modalités des plus contestables car il ne répond pas aux besoins ni des habitants, ni des entreprises.
Un projet à 21 milliards d’euros, qui ne pourra pas être réceptionné avant 20 ans et vise à mettre en relation des banlieues qui ne sont pas les plus mal loties en transports en commun et qui oublie totalement les axes surchargés… De plus, pour relier des banlieues entre elles, la solution du tramway et surtout du bus en site propre présentent un rapport efficacité / prix bien supérieur. Où est donc la pertinence, la cohérence de ce projet fou ? Encore a-t-on réussi à inscrire par amendement dans cette loi la nécessaire question de l’interconnexion au réseau existant ! Et que penser de la séparation juridique entre la gestion des infrastructures et leur exploitation, ce qui fragilisera à l’évidence la RATP à un moment où Bruxelles fera tout pour supprimer son monopole ? Que penser, de même, des conditions ubuesques d’expropriation qui seront imposées aux élus locaux et à la spéculation immobilière qui s’ensuivra fatalement ?
Depuis des années l’Etat se désengage. Des projets sont dans les cartons en attente, les franciliens vivent des conditions de transports déplorables et vous proposez une double boucle qui ne répond pas au besoin de masse.
3 millions d’usagers quotidiens du RER manquent de l’essentiel et vous leur proposez l’accessoire pour dans 15 ans. « Il n’y a plus de pain, donnez leur donc de la brioche ! »
Comment croire un instant que notre pays qui n’arrive pas à emprunter pour le Grand Emprunt plus de 35 milliards pour préparer le XXIème siècle, puisse dégager 30 milliards pour les transports en Ile-de-France, vos 20 milliards plus les 10 que le STIF investirait, selon vous, dans ses propres projets ?
Bien évidemment, la grande boucle et les 10 tunneliers des grandes entreprises du BTP qui doivent déjà se lécher les babines, accapareront les moyens nécessaires à la vie quotidienne des habitants.
Des habitants, Cher M. Blanc qui eux ne viennent pas de Shanghai ou New-York mais qui, tout simplement, voudraient pouvoir se rendre de Montereau, Meaux, Etampes, Rambouillet, Yerres, Pontoise, à leur travail dans des conditions correctes.
Redescendons sur terre, mes chers collègues.
Avec un milliard d’euros on peut remettre en état la ligne D du RER, empruntée quotidiennement par deux fois plus de passagers que l’ensemble des TGV roulant en France ! En triplant cette somme, soit un peu plus de 3 milliards d’euros, c’est l’ensemble du réseau RER que l’on pourrait remettre à neuf… Il suffirait aussi de 600 millions d’euros pour construire un nouveau tunnel entre Châtelet-les-Halles et la Gare du Nord. Seulement 100 millions par an pour doubler les lignes de bus en grande couronne, dont les habitants n’ont d’autre choix pour le moment que d’utiliser leur véhicule.
En définitive votre projet ne résout pas plus les difficultés d’aujourd’hui qu’il ne relève les défis de demain.
Quel dommage, car je ne doute pas un instant de votre sincérité ! Raisonner à la bonne échelle, aménager le territoire en constituant des pôles de rééquilibrage habitat / emploi, investir dans des projets concrets, financièrement raisonnables et réalisables en quelques années, voilà ce que j’attendais de votre « Grand Paris ».
Ces priorités majeures étant ignorées au profit d’une folie des grandeurs totalement déplacée, je voterai contre le projet qui nous est soumis et je vous invite, mes chers collègues, à en faire autant.





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